Noël au bout du monde

24 décembre 2009… Un peu plus de midi, nous débarquons en Terre de Feu!!

Et vers 21h, ankylosés après une nouvelle longue journée en bus, nous arrivons à l’hostel Freestyle dans lequel règne une agitation pré-Noël toute particulière… On pose vite les sacs et on rejoint la troupe pour une soirée bien déjantée! Il faut dire que l’hostel est tenu par deux frères dont le seul objectif a l’air d’être de faire la fête le plus longtemps possible. Bonne ambiance et gros succès de la soirée: barbecue dans le plus pur style argentin, à volonté bien sûr; bières, vin et même champagne; ambiance sur le dance-floor! Sur les coups de minuit, 5 Père-Noël débarquent la hotte pleine de confettis et Ronan et Julie en profitent pour s’incruster histoire de poser avec eux.

On rencontre là surtout des voyageurs au long cours loin de chez eux et parmi eux… Gaëlle, une Grenobloise vivant à Mare-à-Vieille-Place (petit bled situé dans le cirque de Salazie à la Réunion) où elle est directrice de l’école!! Ca ne s’invente pas!

 

 

Finalement on aura passé un Noël hors-norme au bout du monde, ça a du bon l’imprévu!

C’est tellement la bonne ambiance chez Freestyle que deux jours plus tard, sur une grande idée de Gaëlle, nous préparons un rougail saucisses et un cari poisson pour quinze…

Certes, nous nous sommes bien marrés à Ushuaia mais n’allez pas croire que nous n’avons fait que glander en Terre de Feu… Nous commençons notre visite par le traditionnel tour en bateau sur le Canal de Beagle, ce bras de mer séparant la grande île de Terre de Feu (partagée entre l’Argentine et le Chili et où se trouve Ushuaia) et l’Isla Navarino, chilienne et encore plus au sud. Pour la petite histoire, les Chiliens revendiquent du coup pour Puerto Williams le titre de « ville la plus australe du monde », mais officiellement, ils n’ont pas réussi à ravir ce titre aux Argentins puisque Puerto Williams n’est reconnu qu’en tant que port… On n’a pas été voir par nous-mêmes, les prix ayant tendance à s’envoler depuis que nous sommes en Terre de Feu.

On a l’occasion pour la dernière fois d’observer de bien près une nouvelle colonie de lions de mer et de contourner le phare des Eclaireurs. Jolis paysages, surtout à cette heure-ci de la journée au coucher du soleil!

 

 

La ville en elle-même est plutôt sympathique et nous la trouvons fort animée. Il faut dire que l’endroit est incroyablement touristique, entre les énormes paquebots de luxe qui déversent leur flot de passagers pour la journée; les aventuriers prêts à embarquer pour l’Antarctique (un jour, lorsqu’on sera riche, peut-être) et les Argentins en vacances. Nous faisons une visite trop rapide à l’ancien bagne d’Ushuaia devenu musée… Décidément, on court toujours après le temps!

 

 

 
Le lendemain, nous empruntons le téléphérique qui nous emmène au glacier Martial, d’où la vue sur la baie d’Ushuaia est grandiose. Nous ne sommes pas vraiment équipés pour marcher dans la neige et n’allons pas jusqu’au sommet mais le panorama inspire une nouvelle fois Julie, bien décidée à prendre toutes les poses possibles sur les photos.

 

 

Le Parque National de Tierra de Fuego ne manque pas d’attrait non plus et nous donne l’occasion de nous y promener une journée. Les « plages » sur le Canal de Beagle sont plutôt jolies, avec de belles couleurs pour l’eau, mais on ne se risque pas à y tremper le moindre orteil! On cherche désespérément les castors dont on peut remarquer les dégâts dévastateurs… Que nenni, on n’en verra pas l’ombre, au grand désespoir de Ronan qui fait une véritable fixette sur ces petites bêtes. Lassé par les animaux plus exotiques peut-être?

 

 

On s’offre ensuite un vrai luxe, un séjour dans une estancia isolée, à quelques 100 km au nord d’Ushuaia. C’est que depuis 3 mois que nous sommes en Argentine, on n’a pas encore trouvé le moyen de faire une balade à cheval, il serait peut-être tant… Alors on signe pour deux jours dans une ferme-auberge qui a du caractère et un charme rustique: à nous les heures de lecture collés au poêle, le goûter incroyablement copieux qu’on nous sert, la balade à cheval et la glandouille!

Le cadre est vraiment unique et la (brève) averse de grêlons que nous prenons à cheval aura eu le mérite de nous faire trotter… Les fesses s’en souviennent!

 

Plus de photos d’Ushuaïa

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3 réponses à Noël au bout du monde

  1. Micheline/james dit :

    Hello,
    Quelle ambiance pour ce N oël au bout du monde…Vous vous en souviendrez.Le futur pilote n’était pas mal, je comprends Julie.
    Les photos, je me repète, sont toutes magn ifiques et vous respirez la joie de vivre.Amusant de retrouver une personne qui habitait la Réunion.Le plat cuisiné par vous avait l’air très appétissant.Le farniente au coin du feu devait être bien agréable.
    Bonne continuation. Maintenant que vous êtes au Brésil, vous devez avoir plus chaud.A plus
    Très grosses bises.James

  2. Christine dit :

    Deus jours qui se suivent et qui se ressemblent pour les fidèles de Pouce Dos Tres et pour moi, encore le plaisir de vous voir ensemble (en effet Ronan semble bien supporter les 2 frangines !) et fêter ce Noël dans une ambiance de folie car tout le monde semblait particulièrement en forme à Ushuaïa !
    Les paysages sont encore différents et superbes et me font penser au Canada ou à la Scandinavie (que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, du reste), n’est-ce pas Ronan ??? Toujours ces lions de mer partout où vous passez !!
    On dirait que les températures se rafraichissent un peu au Brésil et tant mieux pour Jeanne et Jean-Charles à qui je souhaite un très agréable séjour.
    Très gros bisous.

  3. stef dit :

    que vois je sur la dernière photo?? ne serait ce pas une DS?? ms à qui appartient elle??? bibi

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