Les hautes terres colombiennes

Après le repos bien mérité à Taganga, nous faisons nos adieux à la mer pour un bon bout de temps: on ne verra plus les chaudes Caraïbes et surtout on ne sait pas quand on pourra remettre un pied dans la mer!

Nous posons les sacs à San Gil, jolie bourgade nichée dans la Cordillère orientale de la Colombie. Tout de suite, on respire mieux; l’air frais des montagnes est là et David se sent renaître…

San Gil est la « capitale » locale des sports d’aventure: parapente, rafting, escalade… Néanmoins, la poule étant ce qu’elle est, elle est bel et bien mouillée et nous nous sommes contentés de visiter les cascades du coin qui nous ont permis de rencontrer une drôle de bête.

La visite des vieux villages coloniaux aux murs blanchis à la chaux restera notre gros coup de cœur de cette région. Barichara est une merveille de petit village sorti tout droit du XVIIIè siècle. Ses rues pentues, ses maisons basses et blanches aux toits de tuile et ses églises de brique lui donnent un charme incomparable.

Médusés, nous déambulons toute une après-midi, après avoir fait étape dans un bien bon restaurant, où Ronan le barbare a goûté aux fourmis, une spécialité du coin!

Nous revenons le lendemain au village; cette fois-ci pour emprunter un ancien chemin de muletier. Une bien belle promenade qui nous offre des vues spectaculaires sur le canyon du rio Suarez et qui nous propulse jusqu’à Guane, un autre joli village.

Trois jours au vert, nous sommes requinqués pour mettre le cap sur Bogota. Eh oui, tout a une fin et l’heure du retour a bientôt sonné pour le bragard… A vrai dire, la capitale colombienne ne nous laissera pas un souvenir mémorable. Il y a certes les jolies rues de la Candelaria, le quartier du centre historique, qui sont assez photogéniques.

La première impression est celle d’une ville résolument moderne et jeune. Nous tombons par hasard sur les défilés de la Gay Pride qui ne sont pas en reste par rapport à ceux des capitales européennes.

Mais nous nous sentons moyennement à l’aise dans cette ville réputée dangereuse, dans laquelle on erre hagard toute une soirée (un jour férié, certes) à la recherche d’un restaurant, qui plus est pour fêter la dernière soirée de Pop. Nous atterrirons après bien des pérégrinations dans un « boui-boui », au demeurant assez sympathique. On voit défiler de nombreux SDF venus quémander de la nourriture. Et sur le chemin de retour de l’hôtel, pourtant à 5 minutes à pied, nous nous faisons alpaguer par des individus bien louches.
Le lendemain, nous sommes tout étonnés de voir la ville s’activer, avec son lot de gens en costume-cravate, ses restos sympas et les magasins ouverts.

Heureusement, nous profitons d’un beau panorama sur la ville depuis le Cerro de Monserrate avec un grand soleil.

Et nous découvrons les trésors du Musée de l’or, dont David n’a malheureusement pas pu profiter, avant de reprendre la route.
Quant à la poule; elle s’est envolée pour d’autres cieux, retour au poulailler !

Plus de photos de San Gil et ses alentours

Plus de photos de Bogota

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4 réponses à Les hautes terres colombiennes

  1. stef dit :

    hello!
    eh oui cette fois c’est moi qui mettrai le premier commentaire!! (merci christophe de me faire lever aussi tot le matin!!). On est content que votre sejour en colombie se soit bien passé. Ce pays a l’air bien sympathique, dommage qu’il n’ait pas bonne réputation niveau sécurité!! alors ronan comment elles étaient ces fourmis? aussi bonnes que celles que vous aviez achetées entourées de chocolat?! dailleurs vous aviez bien fait de nous les laisser car jeff a adoré!! vs lui en parlerez…par contre maintenant vs approchez du perou et là je commence à être bien dégoutée!! bandes de veinards…allez à bientot sur ce merveilleux monde de l’internet!
    bibi à tous les deux

  2. christine dit :

    Merci pour ce dernier reportage en Colombie, pays bien apprécié visiblement par vous deux et je vous comprends, d’autant plus que vous ne semblez pas avoir eu de mésaventures liées à l’insécurité ! tant mieux. Les villages colorés et les paysages sont magnifiques.
    Je ne savais pas que Ronan était amateur d’insectes et comme tu sembles fin gourmet, je te conseille de goûter un jour les fameux nids de guêpes de la Réunion …
    Vous voici maintenant en Equateur où l’ itinéraire risque d’être différent de celui du précédent séjour.
    A bientôt donc pour la suite de l’ aventure qui vous permettra de retrouver prochainement vos amis.
    Très gros bisous à tous deux.

  3. Bruno dit :

    salute les speady gonzales,
    quelques jours que je ne suis pas venu sur votre blog, et voilà plus de Pop et un nouveau pays traversé. Plus rapide qu’un meuble Iquéa à monter avec la notice (car sans quelle galère,j’y ai passé la journée), plus rapidement que la descente de la kronenbourg quand elle est fraiche(aprés 1 match de ping),plus vite que le vent même en courant( je ne sais pas qu’il a dit,mais c’est grand), vos rencontres avec des animaux bien étranges (même dans les assiettes),avec des paysages magnifiques, des gens atypiques ( c’est pour la rime)se succèdent.
    Bravissama el pocito et poiluo rroNando et ségnorita Celiniaaa. Poutoux Bruno

  4. Micheline/james dit :

    Ouf, je suis dépannée depuis hier apr.midi.J’ai eu l’impression, pendant 1O jours, d’être coupée du monde sans internet et sans téléphone fixe.
    Je ne vais pas vous raconter les détails de cette aventure car je pense que cela ne vous interesserait pas vraiment.
    Bellles cascades et beaux villages coloniaux bien colorés surtout les rues de Candelaria.
    Le rana gordo n’est, je pense, qu’un vulgaire crapaud?
    Ronan, je vous admire d’avoir dégusté des fourmis.J’espères qu’elle étaient frites?
    On pourrait en donner aux pauvres vaches qui sont si maigres.
    Vous devez être un peu triste d’avoir vu partir Pop (si je peux me permettre).
    J’ai pris connaissance de votre avant-dernier blog que ce jour mais je ne pouvais faire autrement.Je vais rattraper
    mon retard.Promis
    Très grosses bises.

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